Monopole et dégénérescence

Grogner, râler et rouspéter : il en restera peut-être quelque chose

Longtemps je fus un grand utilisateur de gmail.

Ces derniers mois, j’ai remarqué que la quantité de mémoire utilisée par cette application avait comment dire… augmenté. Alors que ça devrait se tenir sous les 200 mégas (ce qui est déjà très important), cette quantité augmente jusqu’à atteindre 2 gigas. A ce moment-là c’est inutilisable. Il faut quitter l’onglet Gmail et en redémarrer un nouveau.

UsingGmail
En ce moment : sur ces 4,8 Gigas de mémoire utilisés sur mon PC, près d’1 Giga est consommé par Gmail.

Bien sûr, tenter de résoudre cela c’est faire face à un mur. Le problème a été remonté à Google et , oui, il a été remonté à Google. C’est pourquoi l’issue pour le moment, c’est de ronchonner sur son blog.

C’est la troisième fois dans mon expérience avec l’informatique, que je suis témoin de la gloire d’un monopole, et de certains indices de dégénérescence.

  • IBM, il y a un temps, était le chemin royal vers « les systèmes d’information ». Un jour il tourna mal. Quelques temps après, les gens commencèrent à observer qu’il existait d’autres marques : meilleures, plus puissantes, moins chères. (A l’époque, c’était l’apparition de VMS et d’Unix).
  • Microsoft. Un jour vous avez peut-être remarqué que toute personne sensée dans le développement web éprouvait comme une rancoeur personnelle envers Internet Explorer, qui semblait construit pour casser la compatibilité des sites Webs.
    Je n’ai pas compris pourquoi Windows 8 était bâti pour être difficile à utilisé. Et que dire de Windows 10 et de ses mises à jour automatiques à 3GO ? « Attendez s’il vous plaît, n’éteignez pas votre PC, je suis occupé à consommer toute la bande passante d’Internet avec des mises à jour qui ne vous serviront à rien. »
  • Google : cette dégénérescence de Gmail est peut-être l’un des premiers signes. Nous verrons.

Heureusement, WordPress n’est pas un monopole. Il y a plein d’autres solutions performantes pour faire de l’édition Web. Dernièrement j’ai découvert Jimdo, qui est plus WYSIWYG  (What you see is what you get) que WordPress,  le connaissez-vous ? C’est fabriqué à Hambourg.

Mmm attendez une minute : je viens juste de regarder à la consommation de mémoire entraînée par WordPress. Cela semble un peu énorme aussi. A suivre…

En attendant promis, si le problème de Gmail s’arrange, je reviens faire des excuses, et je cesse de râler, ronchonner, maugréer et rouspéter.

Utiliser Windows Live Writer pour écrire un article WordPress

 

On peut écrire dans son blog WordPress depuis une application gratuite installée sur son PC, qui s’appelle Windows Live Writer.

Quel est l’intérêt ? Simplement qu’on n’a pas besoin d’accéder au Web pour écrire son article. Et puis cette application ressemble à Word en plus simple, cela peut nous faciliter les choses.  A voir à l’usage.

Peut-être vous avez déjà ce logiciel… euh, cette application, je veux dire.

Cliquez sur le menu Démarrer (lol si vous avez le menu Démarrer) puis entrez “Windows Live Writer” dans la zone “Rechercher les programmes et fichiers” ; s’il y est, vous le verrez apparaître dans la liste, il n’y a alors qu’à le lancer.

Si vous ne l’avez pas, vous pouvez le télécharger sur le site de Microsoft.  C’est une procédure d’installation standardisée, mais assez longue, car le logiciel semble prendre beaucoup de place. Avec lui vient toute une série qui s’appelle Windows Essentials ou Windows Live, qui comprend d’autres applications.

Une fois installée, quand on lance l’application il faut la connecter à un blog :

live_writer5-2

live_writer5-3

Puis l’application “se configure” et elle est disponible.

Voici à quoi cela ressemble quand l’application fonctionne :

live_writer6

Je suis impatient d’appuyer sur le bouton Publier pour voir si ça marche !

Sourire

Installer l’application WordPress

Pour qui : ceux qui ont un blog sur WordPress.com et souhaitent en installer un qui soit indépendant de cette organisation.

Installer WordPress est censé être très simple : c’est vrai que l’installation est facile pour les gens qui ont un bon bagage informatique.

Voici, en vue d’ensemble, en quoi cela consiste.

Disposer d’un hébergement Internet

Vous avez une idée de nom de domaine. Rendez-vous sur le site d’un hébergeur Web. En France le numéro 1 c’est OVH. Je connais également de nom 1and1, j’aime bien Gandi pour son état d’esprit,  et il y en a plein d’autres.

Au moyen d’un loyer qui peut être de l’ordre de 30€ par an, vous disposez du nom de domaine, s’il n’est pas déjà pris, et d’un espace disque pour y ranger votre site.

Télécharger WordPress

 

Il faut se rendre sur le site WordPress.org et télécharger le logiciel WordPress ; cela prend la forme d’un « .zip » d’une taille de 6 et quelques Mégaoctets.

Au moment où j’écris ceci, nous en sommes à la version 4.2.2 de WordPress.

Une fois téléchargé , on dézippe ce logiciel dans un répertoire.
– réserver les fichiers dézippés en les laissant refroidir sur un linge propre et sec.

Téléverser WordPress

Une fois tous ces fichiers téléchargés sur votre disque dur, il faut maintenant les téléverser (l’inverse de télécharger, le mot anglais uploader écorche les oreilles de Molière) sur l’hébergement Web.

Paramétrer WordPress

Le reste des opérations se fait en ligne. On se connecte à l’adresse du site web où l’on vient de copier les fichiers WordPress, et on répond aux questions de configuration.

Puis, ça y est, le blog est opérationnel.

Au chapitre des détails

Il faut que l’hébergement fourni dispose des ressources suivantes : langage PHP, base de données MySQL ; et ce, dans des niveaux de version compatibles avec l’application WordPress.

Il y a d’autres détails à connaître. Concernant l’hébergement, il faut connaître aussi ce qu’est une application « client FTP », qui permet de déposer des fichiers chez l’hébergeur.

J’ai fait des copies d’écran du processus d’installation pour ceux qui seraient intéressés, je les mettrai en ligne un jour.

Au chapitre des inconvénients…

J’y pense : il y a un inconvénient à quitter WordPress.com , c’est qu’il faut après gérer son propre logiciel WordPress, et en particulier le remettre à jour (suivre les mises à jours de sécurité).

Egalement à noter : le nouveau site n’est plus intégré à la communauté des blogueurs inscrits sur WordPress.com, en particulier tout ce qui facilite la mise en relation.

Au chapitre des avantages…

 

Vous êtes maintenant « chez vous ». Les performances d’affichage peuvent être significativement meilleures.  Vous pouvez mettre de la publicité.

 

 

Les couleurs des mots sur le web

Est-il possible avec wordpress de colorer les mots ?

Oui. Attention ! Toutes ces manipulations doivent être faites depuis l’onglet « Texte » et pas depuis l’onglet « Visuel ».

Il y avait la méthode dite des anciennes balises. Au temps jadis il y avait un attribut color pour dire la couleur des choses… Bon je la laisse tomber, les anciennes balises sont transformées en nouvelles balises par WordPress, donc autant ne montrer que celles-ci.

Voici la méthode qu’il convient d’employer :

Des mots colorés

Le code à employer est le suivant

<span style= »color: blue; »>Des mots colorés</span>

Dans cette façon de faire, les indications de couleur, ainsi d’ailleurs que les indications de style de texte (gras, souligné, italique, etc), sont considérées comme du style. Le style forme un langage séparé de HTML, qu’on appelle CSS.

Il est aussi possible d’employer d’autres couleurs ; on doit alors entrer leur nom, ou plus universellement, leur code en hexadécimal. Ce code indique la quantité de Rouge, de Vert et de Bleu qui forme la couleur.

Les couleurs du Web peuvent être trouvées à de nombreux endroits sur Internet, par exemple ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Noms_de_couleur_du_Web

Sur cette page, on voit que la couleur Chartreuse correspond à 7FFF00.
Alors voici Quelques mots de couleur chartreuse

Et le code à employer
<span style= »color: #7fff00; »>Des mots de couleur chartreuse</span>

A plus 😉